Partie 4 de ma série sur les commotions cérébrales. Un autre élément majeur de la réadaptation après une commotion cérébrale consiste à évaluer et à traiter les systèmes de traitement visuel. Bien qu'il ne soit pas dans mes compétences d'évaluer l'acuité visuelle/la vue (médecins de la vue), j'ai suivi des cours qui m'ont appris à évaluer COMMENT notre cerveau PERÇOIT ce que nos yeux voient. Saviez-vous qu'il faut la moitié du tissu cérébral pour traiter les signaux visuels ?
Par exemple, après une commotion cérébrale, les patients signalent souvent étourdissements, fatigue et problèmes de temps d'écran, de conduite et/ou d'équilibre. Ces symptômes peuvent être causés par une mauvaise communication entre les yeux et le cerveau.
Mon travail consiste à évaluer comment les muscles et les nerfs utilisent les stimuli visuels. Après avoir déterminé où le patient se débat, on lui donne des exercices d'adaptation à domicile, qui rétablissent un traitement visuel plus normal et aident à gérer ses symptômes.
Pour le 🤓🤓🤓s, nous travaillons avec les nerfs crâniens (CN) qui contrôlent le traitement visuel (la moitié du CN travaille sur la vision), mais aussi ceux qui contrôlent la coordination des muscles oculaires et cervicaux.
Je trouve parfois que les symptômes les plus graves des patients disparaissent assez rapidement, mais les plus subtils ont tendance à persister. Il peut y avoir une lacune dans les soins, où les patients supposent que c'est leur « nouvelle normalité » et rien d'autre ne peut être fait, ce qui est loin de la vérité ! Demander à un physiothérapeute d'effectuer une évaluation visuelle peut aider à déterminer quels soins sont nécessaires, à la fois de lui-même et d'autres professionnels vers lesquels il peut vous référer. Si vous connaissez quelqu'un qui souffre de l'un des symptômes dont j'ai parlé ces dernières semaines, demandez-lui de vous contacter !
-Victoria Mokriy, PT
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